Sacrée
Elle importe la muse
Et si ça vous amuse
Percevez ma cablure
Et goûter ma délure.
Nous en aurons autant
Que nous donne le temps
Et si je vous délivre
Nous écrirons un livre
Pour qu’en tournant ses pages
Vous y cueillez le fruit
De mon esprit volage
Et de ses fantaisies.
Vous vous verrez peu sage
Et souvent endiablée,
Parfois même livrée
À l’ami de passage.
Et dans ces mises en scène
Lors, vous serez la reine
Et l’on viendra vous voir
Dans les jeux du miroir
Exhibant votre corps,
Livrant vos volupté,s
Jouant de ces décors
Ornant votre beauté.
Et, bijou dans l’écrin
Des couleurs et des sons,
Des cris, des coups de reins
Vous aurez un frisson
Quand vous ressentirez
Qu’au-delà de ce corps
C’est votre âme enchantée
Qui dictera encore.
Il nous sera donné
Derrière ces voluptés
De ressentir sacrée
Notre complicité,
Celle de l’essentiel
Et de l’existentiel,
Celle de l’art vécu
Qui magnifie le cul.
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