Comment taire ?

Oh, comme je vous aime,
Et lisant vos poèmes
Mon cœur n’est pas de pierre,
Je vous bénis Jean-Pierre. 

D’une main je les lis
Quand je suis dans mon lit,
Et ils me font mouiller
À en redemander. 

Oh, je vous en supplie
Posez la plume un temps
Et venez hardiment
Vous m'en verrez ravie.

Venez foutre, allons-y
À la foutraillerie,
Prenez-moi bien le cul
Et qu’on n’en parle plus. 

Plutôt si, parlons-en,
Votre style j’attends,
Vos mots sont des caresses
Que je lis sans paresse. 

Je veux m’en délecter
Jusqu’à m’en rassasier,
Et voyez je réponds
En vous offrant du bon. 

Mon corps vous appartient
Et n’attend que vos liens
Qui sont les bienvenus
Et libèrent mon cul. 

Votre fouet est douceur
Et ne me fait pas peur,
Rougissez le bombé
Et puis le consolez. 

S’offre à vous mon vagin
Accueillant votre engin,
Faites-moi bien gueuler
J’aime quand vous baisez. 

Allez besognez-moi
Que je sois en émoi,
Et laissez-moi sucer
Pour bien vous relancer. 

Foutre, foutre venez          
Et aussi m’enculer,
Que je sente vos mots       
Jusqu’au bas de mon dos. 

Mes orifices ouverts
Je le veux tous pervers,
Et je veux mon clito
Marquant bien le tempo. 

Allons mon libertin,
Offrez-moi au copain,
J’invite les copines
Pour partager la pine. 

J’étais sage avant vous
Mais voyez mon destin,
C’est celui que j’avoue
Par quelques coups de rein. 

Vous m’emportez Jean-Pierre
Comme dans la prière,
En m’offrant corps et âme
En étant votre femme. 

Œuvre d’art nous faisons
Je tombe en pâmoison,
Je sens que vous foutez
Comme vous écrivez. 

____________________________