Foutre

Je me nourris de foutre,
Du foutre des garçons
Et je n’ai rien à foutre
De ce qu’en-dira-t-on. 

Oui j’aime la semence
Du bon foutre des hommes,
Sentez comme elle est bonne
En giclant de la lance.

Et quand une copine
Vient partager la pine,
Foutre nous partageons
Et baisons à foison.

Qu’ils s’y mettent à plusieurs
Pour fournir la liqueur
Car nous nous énivrons
Du foutre des garçons. 

Nous buvons en gorgées
Après avoir léché
La lance bien garnie
De tous ces bons amis.

Nous aimons turluter
Le puissant calumet
Et puis pour le calmer
Avaler la fumée.

Certains l’ont bien sucré
Et d’autres acidulé,
Les uns sont des grands crus
D’autres finissent au cul.

J’aime mettre le feu,
Sachant qu’il est sacré,
Et foutre sans arrêt
Et bien sucer les queues. 

Il est si bon le foutre,
J’en prends dès le matin,
Je ne peux passer outre
Et me sens bien catin. 

Avant de se lever,
C’est un septième ciel,
Au petit déjeuner,
C’est autant que le miel.

Celui que je préfère,
C’est le foutre du soir,
Une évidence à faire
Et j’aime bien le boire.

Après un bon diner
Ce digestif s’impose,
Une partie carrée
Nous en donne la dose.

On me croit bien putain
Mais c’est par pur plaisir
Que j’enfourche sans fin
Les chevaux du désir.

Bien moins entretenue
Que toutes ces bobonnes
Trop chaque jour tenues
À sucer le même homme.

Je me nourris de foutre,
Du foutre des garçons
Et je n’ai rien à foutre
De ce qu’en-dira-t-on.


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